dimanche 29 juin 2008

Un jour, peut-être


Definitely, Maybe. Le titre en VO, bien plus joli et approprié, je trouve.

Tout commence quand est enseigné le premier cours d’éducation sexuelle dans une classe. Le sujet intrigue une élève dont les parents sont en plein divorce. A la sortie de l’école, elle exige de son papa qu’il lui raconte son histoire amoureuse, en particulier celle avec sa maman.
Ca se complique quand il lui pose une énigme sentimentale. Qu’elle reconnaisse sa maman parmi les trois femmes de sa vie. Trois femmes avec lesquelles il a joué un drôle de ballet de vie…


3 raisons d’aimer


  • L’originalité de point de vue. Celui d’un père se racontant à sa fille. Cela apporte un rythme, entre le passé paternel et les réactions enfantines. Mais aussi l’originalité de ton dans cette comédie sentimentale, mais pas que. C’est aussi traité sur le ton de l’enquête. C’est aussi un film évoquant une période politique. C’est aussi un film parlant d’une relation père-fille.

  • Des acteurs craquants. De l’homme central, Ryan Reynolds à croquer (Monsieur Scarlett Johansson à la ville). Trois prétendantes ravissantes, Isla Fisher (Madame Sacha Baron Cohen alias Borat), Elizabeth Banks et Rachel Weisz. Et Abigail Breslin, qui a un peu grandi depuis Little Miss Sunshine, mais toujours aussi mimi.

  • L’espoir. Vous venez de sortir d’une rupture douloureuse ? Ce film enseigne que rien n’est jamais totalement perdu en amour. Que dans la vie, on a plus d’une chance. Que rater une marche n’est pas dévaler l’escalier. Il faut juste savoir rebondir et repartir pour avancer.


3 raisons de bouder


  • Les incongruités. Il y a parfois un certain manque de crédibilité. Un père peut-il raconter autant de détails de sa vie amoureuse à sa fillette d’à peine 10 ans ? Parfois un brin énervant par les réactions de certains personnages. Mais cela ne m’a pas arrêtée et je trouve l’ensemble touchant.

  • Vous n’aimez pas les histoires sentimentales ? Fuyez ! Ici ça parle de sentiments à tous bouts de champ.

  • Vous cherchez de l’intellectuel ? Fuyez ! Ici la volonté est toute divertissement léger.


En bref ? Une séance bien sympathique. Bien entendu, ce n’est pas le film du siècle. Mais c’est un film qui ne fait pas de mal. Sympathique sans être boulversifiant. Bon enfant sans tomber dans le culcul. J’ai même failli avoir la larme à l’œil à un moment.

Un extrait ? « Papa, j’en reviens pas que tu fumais, que tu buvais et que tu étais un traînée. Mais je t’aime toujours. »

Aucun commentaire: