
Dressant des portraits de filles, de mères, de princesses, d’amantes, de tailles 34, de complexées... Un peu de chacune de nous en fait. Tout en finesse. Tout en excès.
A la sortie, nul ne sait mieux définir la féminité. Mais pour ma part, j’ai passé un fort bon moment.
3 raisons d’aimer
- L’humour débordant de partout. J’ai ri quasiment non-stop pendant plus d’une heure.
- L’originalité du spectacle. Du texte forcément, mais aussi de la danse, des chansons, des vidéos. Des pièces de filles, il y en a à la pelle. Et contrairement à quelques autres, je n’ai pas eu de sentiment de déjà-vu.
- Les actrices. Pimpantes, fraîches, dynamiques, croquant les personnages avec trois fois rien, belles et drôles (et plein d’autres choses encore).
3 raisons de bouder
- La salle petite, en sous-sol humide, avec des bancs au confort rudimentaire. Etant petite, au troisième rang, je devais zigzaguer entre les deux grandes devant.
- Le côté café-théâtre ne plait pas à tous. Moi j’aime. Mais il est envisageable de ne pas aimer être interpellé. De préférer le grand théâtre.
- Le manque de fil conducteur dans le spectacle. Les scènes se succèdent dans qu’il y ait toujours de lien. Ce qui m’a le plus dérangée, ce sont les interruptions, qui font sortir de l’univers et donnent un peu un sentiment de remplissage.
Un extrait de chanson (celle qui trotte dans la tête pendant des jours ensuite) :
« La levrette, qu’est ce que c’est chouette
La turlute, ça met en rut
La branlette, oh saperlipopette
Les bisous, c’est super fouuuuuuu »
Une pièce pour les filles qui aiment rire d’elles-mêmes. Et pour les garçons qui aiment rire avec les femmes.
Quand je serai grande, j’aurai des chaussures rouges
Théâtre des Blancs Manteaux – Paris 4e
Du jeudi au samedi, 20h
10€ sur BilletReduc
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