lundi 7 juillet 2008

Valse avec Bachir


Ari n’aucun souvenir de ce qui s’est passé 20 ans auparavant. Cette période où il était soldat israélien pendant la guerre civile libanaise dans laquelle Israël avait choisi un camp.
Aucun souvenir jusqu’à ce qu’un ami lui raconte le cauchemar qu’il fait chaque nuit. Et qu’une mystérieuse image lui apparaisse. Un évènement qui se serait passé la nuit du massacre de Sabra et Chatila
Ari entame alors une enquête sur cette guerre, espérant retrouver la mémoire. Il réunit les souvenirs de soldats de cette guerre. Se rapprochant de la nuit du massacre. Peu à peu ses propres souvenirs refont surface.

3 raisons d’aimer
  • La Valse, c’est un film d’animation intelligent. La preuve, il est coproduit par Arte. La preuve, il a été présenté en sélection officielle du dernier Festival de Cannes. La preuve, il est sujet de critiques dithyrambiques de toute la presse.
  • La Valse, c’est un film biographique. Et autobiographique. Un récit multi facettes. Présentant la guerre à travers les yeux de jeunes soldats. A travers leurs récits de souvenirs. Un film sur la mémoire également.
  • La Valse, c’est un film documentaire. Enseignant sur une page de l’histoire qui je méconnaissais (qui a dit comme d’habitude ?). Une petite recherche à la sortie de la séance. Une séance se clôturant par un silence des plus complets et lourds au moment où la lumière se rallume. Un silence comme je n’en ai que rarement vécu à une fin de film. Les dernières images flottaient encore dans l’air.

3 raisons de bouder
  • C’est totalement subjectif. Mais je n’ai pas accroché au graphisme. Les dessins sont beaux mais ne m’ont pas touchée. C’est seulement une question de sensibilité.
  • Toujours dans ma subjectivité. Je ne suis pas rentrée dans l’histoire en continu. A certains moments, j’ai largement décroché. J’ai trouvé le ton trop détaché et froid. L’histoire aurait pu me bouleverser mais l’émotion n’est pas montée en moi.
  • Le sujet dur. Ce n’est pas un film évident. Le traitement demandant de la concentration au spectateur. A éviter dans l’optique d’une soirée légère et purement divertissante.

En bref ? Un film d’animation plus instructif qu’émotionnant. Dans le genre biographie du Proche/Moyen-Orient, j’avoue que je lui ai largement préféré le moins noir Persepolis.

Un extrait ? « La mémoire est dynamique et vivante. »

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