samedi 31 mai 2008

Sex and the City


Honnêtement est-il besoin de raconter quoi que ce soit sur l’histoire ? Tout le monde ne connaît-il pas la série dont est tiré ce long-métrage ? Est-il besoin de présenter Carrie, la chroniqueuse amoureuse de la mode et de Mister Big ? Est-il besoin de présenter Samantha, l’indépendante à la vie sexuelle débridée ? Est-il besoin de présenter Miranda, la working girl désabusée de l’amour ? Est-il besoin de présenter Charlotte, la bourgeoise rêvant de romance et vie bien rangée ?
Hmm, non je ne crois qu’il y ait besoin de tout cela. A moins que vous viviez sur une autre planète. Et loin de toute télévision. Vous connaissez les bases…


3 raisons d’aimer

  • Les retrouvailles. J’adore retrouver une série que j’ai aimé (ou un livre ou un film). Ca me fait comme revoir de vieux amis. Toujours un peu excitant. Parfois décevant. J’ai changé. Ils ont changé. On a évolué différemment. Souvent la tendresse suffit à faire mon bonheur. Cette impression de prolongation, de bonus. Si vous avez aimé la série, vous ressentirez certainement cela.

  • Les sentiments procurées. Un duo magique est réuni ici. L’humour. Allié à l’émotion. J’ai ri. J’ai pleuré. Beaucoup ri. Pleuré à deux reprises. Une scène triste qui m’a fait une boule à la gorge. Une scène toute belle toute rose. Un film suscitant ce duo (même si, ni l’un ni l’autre ne sont très difficile chez moi) ne peut que faire passer un bon moment.

  • Ca marche tout simplement. Malgré tout ce que je vais lister ci-dessous. Malgré tout ce qui pourrait objectivement faire tourner la sauce. Les clichés. Les rebondissements si prévisibles. Les attitudes tellement énervantes. Il marche tout simplement. La séance passe toute seule. Les 2h25 sont très agréables. La sauce prend presque par enchantement.
    J’avoue, qu’à la sortie, j’étais même un peu remuée par certaines pensées.


3 raisons de bouder

  • Le côté factice. L’amitié entre ces 4 filles qui m’a semblé à plusieurs moments trop feinte. Dans la vraie vie, leurs rapports sont loin d’être si chaleureux. Et ça se ressent parfois, malgré leurs talents d’actrices. Ou peut-être à force d’en faire trop.
    Les relations étant la partie émergée de l’iceberg. Tout peut sembler en carton-pâte. Parce que le point suivant.

  • Des personnages d’un autre monde. Totalement différente de la fille profondément normale que je suis. Ces "extraordinaires", qu’à vrai dire, je n’envie même pas sur une tonne de points. Elles ont des vies trop compliquées. En particulier dans leurs relations amoureuses. Où elles font du grand n’importe quoi. Portant des fringues aux prix inaccessibles et importables dans la vraie vie.
    Carrie, personnage central, me semble la plus irréelle. Et pas la plus intelligente avec son amour pour un Mister Big la blessant continuellement.

  • La très longue publicité. Des marques sont citées et montrées à longueur de bobine. Je sais qu’un film se finance en partie de cette manière. Je sais que la mode est au cœur de cet univers. Mais la limite du too much n’est pas loin. Certaines scènes frôlant le catalogue ridicule.


En bref ? Un très long épisode de Sex and the City, moins piquant que certains, mais conservant toujours une grosse dose d’humour et d’amitié et d’amour. C'est-à-dire l’essence de la série en un peu plus consensuel. De quoi passer une très bonne soirée entre copines.

La première scène ? Un petit résumé des situations à la fin de série. Pour ne pas perdre ceux qui n’auraient pas suivi de près les derniers épisodes.

Un extrait ? « La vingtaine est faite pour profiter. La trentaine sert à apprendre. La quarantaine, à payer des verres. »

Pour conclure : Cet article reflète bien les nuances que je peux mettre à mon amour pour cette série.

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